Ce blog pour construire par petites touches un état des lieux de la lecture à Madagascar. Espaces et pratiques de lecture, portraits des acteurs de la chaine du livre, qu'ils soient écrivains, libraires, éditeurs ou bibliothécaires, compte-rendus de manifestations, nouvelles parutions, tous ces thèmes et bien d'autres encore seront traités dans ces pages.


vendredi 8 octobre 2010

Un portail consacré à la littérature malgache

Le site Ny Haisoratra Malagasy est consacré à la littérature malgache, plutôt en langue malgache, mais certaines rubriques sont bilingues. Il faut fouiller dans toutes ses pages pour y dénicher des choses intéressantes, en particulier en matière de bibliographie. Une initiative donc intéressante.
Un regret : la lecture en est rendue difficile par l'absence des lettres accentuées (pour les parties en français bien sûr... ) remplacées par de bizarres points d'interrogation...

mercredi 6 octobre 2010

Les bouquinistes d'Ambohijatovo

Pour acheter des livres à bas prix, voire pour en louer, rien ne vaut le marché des livres d'occasion d'Ambohijatovo, dans le centre de Tananarive.
Des dizaines de stands proposent des ouvrages divers, essentiellement des manuels scolaires français, des dictionnaires et des revues diverses. On y trouve également en petite quantité des livres de poche, des livres pour enfants et des livres en malgache. On peut y faire des découvertes, à condition d'être un habitué, car ces ouvrages ne sont pas exposés : livres anciens, livres sur Madagascar, belles collections (Pléiade, Terre Humaine,...).
Ce marché se prolonge un peu sur les trottoirs environnants. "Le manuel du bibliothécaire" de l'A.B.F. dans une édition déjà un peu ancienne y attendait un plus qu'hypothétique acheteur il y a quelques jours.
Evidemment les prix fluctuent en fonction de la tête du client et de sa capacité à marchander...
D'où proviennent tous ces livres ? De particuliers certainement, mais aussi des dons qui arrivent par containers entiers à Madagascar, sans parler des provenances encore plus louches...



jeudi 30 septembre 2010

Johary Ravaloson, l'écrivain "dégagé"

"Auteur dégagé" selon sa propre formule ("Je ne réponds pas à une commande idéologique ni commerciale.") , Johary Ravaloson exerce ses talents dans de multiples directions, puisqu'il est à la fois romancier reconnu, nouvelliste, dramaturge, vidéaste, plasticien, écrivain voyageur, éditeur et néanmoins juriste confirmé.
Né à Antananarivo en 1965, il vit et travaille dans cette ville après un grand détour par la France et l'île de La Réunion. L'écriture n'étant pas sa seule forme d'expression, il aime, en complicité avec son épouse la plasticienne Sophie Bazin, se confronter à différents moyens d'expression artistiques.
Il s'attache à la défense symbolique du dodo, oiseau disparu, emblématique des oubliés du progrès, et navigue entre des mondes en disparition.
Publié en 2008, son livre "Zafimaniry intime / Zaho Zafimaniry" ( Editions Dodo Vole à La Réunion) est un carnet de voyage bilingue français et malgache, la relation d'un voyage, un très long voyage puisqu'il s'échelonne sur 10 ans, au pays des Zafimaniry dans cette région des hauts-plateaux malgaches où vivent dans les brumes ces sculpteurs de bois dont le savoir-faire et le talent sont reconnus par l'UNESCO au titre du patrimoine immatériel de l'humanité. Au-delà d'un simple récit de voyage, ce livre plonge le lecteur dans une réflexion sur le passé et l'avenir de Madagascar.
Ce livre a reçu plusieurs prix dont celui du Regard poétique au salon d'Ouessant.
Pour prolonger ce travail, Johary Ravaloson et Sophie Bazin viennent de publier un nouvel ouvrage consacré aux Zafimaniry "Zahay Zafimaniry", fruit d'un travail en atelier d'écriture avec les enfants d'Antoetra, le village principal de cette région.
Quant à ses nouvelles, elles nous plongent dans la réalité
malgache, une réalité qui est parfois sordide dans la capitale.
Son roman "Géotropiques" est sous presse aux Editions Vents d'ailleurs. On l'attend avec impatience.
Pour tout savoir sur Johary , une visite sur son blog s'impose .

Bibliographie :

- Géotropiques
, roman, éditions Vents d'Ailleurs, La Roque d'Anthéron, 2010.

- "Fouha! Fouha!", extrait de Vol à vif, roman inédit, in Carnavalesques, n°4, spécial îles de l'océan indien, Editions K'A et Aspect, Ille-sur-Têt, 2010.

- "Antananarivo, qu'est-ce que j'ai foutu depuis tout ce temps ? " (Fragments IV), nouvelle, Nouvelles de Madagascar, collection Miniature, éditions Magellan, Paris, 2010.

- "Antananarivo en septembre, la ville des mille p... " (Fragments III), nouvelle, in Langue vive, n°5, Liège, 2009.

- "Antananarivo, ainsi les jours fumeux " (Fragments II), nouvelle, in "Escales en mer indienne", Riveneuve continents, n°10, Paris, 2009.

- "Antananarivo, ainsi les jours pluvieux" (Fragments I), nouvelle, Nouvelles chroniques de Madagascar, Sépia, St-Maur, 2009.

- Zahay Zafimaniry, album jeunesse trilingue, avec les photographies de Sophie Bazin, éditions Dodo vole, La Réunion, 2010.

- L'arbre graine, album jeunesse, avec les peintures de Jean Paul Barbier, éditions Dodo vole, La Réunion, 2009.

- Zaho Zafimaniry, Zafimaniry intime
, carnet de voyage bilingue, avec les photographies de Sophie Bazin, éditions Dodo vole, La Réunion, 2008.

- "Senghor et moi ou le radotage d'un naïf en bonne compagnie", article, Senghor et sa postérité littéraire, dir. Dominique Ranaivoson, Université Paul Verlaine, Metz, 2008.

- Les larmes d'Ietsé, roman, extrait publié dans la revue l'Archipel des lettres n°2, Ouessant, mai 2008.

- "La légende de la fée mère-de-mon-bonheur-et-de-ma-lumière", nouvelle, Le Reposoir, catalogue des installations de Sophie Bazin, éditions Tsilaosart, La Réunion, 2007.

- "Bagatelles pour une limonade", nouvelle, Le camp des innocents, recueil des textes récompensés par le Prix Williams Sassine, éditions Lansman, Bruxelles, 2006.

- "Rumeurs de feu", nouvelle, Chroniques de Madagascar, Sépia, Saint Maur, 2006.

- Heurt-terres et frappe-cornes, nouvelle, collection Plum'Art, éditions du chameau, Dozulé, 2005.

- La porte du sud, nouvelle, collection Prix de l'Océan Indien, Orphie éditions, La Réunion, 2003.

- Padar à Tana, carnet de voyage, Tsimatory éditions, Antananarivo, 2003.

- "L'art-existence, formes et figures de la résistance d'hier et d'aujourd'hui", article, Ass. Racine Kaf, La Réunion, 2001.

- Liberté plastiK, carnets d'une exposition itinérante, éditions Grand Océan, La Réunion, 2000.

- "Au pays Zafimaniry, les enfants du désir", reportage, Korail Océan Indien, n°49, La Réunion, 1999.


mercredi 1 septembre 2010

Un écrivain aviateur : Hery Mahavanona

On peut parler d'un parcours hors du commun en ce qui concerne Hery Mahavanona, le nom de plume d'un général de l'Armée de l'Air, Herison Andriamihafy. Né en 1953 à Mananjary il s'engage à 18 ans et part en France poursuivre ses études à l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence. Ses premiers poèmes datent de cette époque et vont constituer l'ossature d'un premier recueil Urgence d'écriture pour l'émergence annoncée du Mont Ikongo qui paraîtra bien plus tard, en 1999 à La Réunion.
De retour à Madagascar, il sert dans l'armée puis dans l'aviation civile et continue d'écrire. Désormais ses écrits se recentrent sur le pays Tanala où il est né et auquel il s'identifie puisqu'il a choisi comme pseudonyme le nom de son village. En 2004 paraît un deuxième recueil Lumière océane du petit matin entièrement dédié à cette région forestière d'où il est originaire. Ce retour aux sources se poursuit dans Cauchemar de chlorophylle qui paraît en 2008 à Tananarive aux Editions Tsipika, illustré par ses propres photos.
Hery Mahavanona a aussi donné des nouvelles dans plusieurs recueils : Chroniques de Madagascar et Nouvelles Chroniques de Madagascar (Sépia, 2008 et 2009), Escales en mer indienne (Riveneuve Continents, 2009).


[...]
mes yeux se brouillent de menaces de crues
quand je vois
ce peuple prostré dans son indolente passivité
perméable à toutes les ruses de l'arrivant
ne voyant pas plus loin que le bout de sa pitance
son ventre à remplir par les festins de propagande
riz à la morue séchée salée à mort
haricots secs sans un soupçon de viande
et galeoka à volonté
présenté dans des fûts à l'entrée des villages
de quoi s'assurer le plein de voix à chaque consultation
avec quelques tee-shirts et casquettes
trophées arborés jusqu'à l'usure du tissu
sa blancheur originelle à l'épreuve du temps
et des intempéries
si ce n'est la pénurie de savon
ou son coût prohibitif chez l'usurier de service
mes yeux se brouillent de menace de crues
quand je vois ce peuple
incapable de creuser les sillons de son propre avenir
je m'épuise en vaines invectives
pour le sortir de sa torpeur chronique
il y a des jours, Mère,
où mon courage faiblit
relâchement interdit que j'expierai au prix fort
au jugement de l'Histoire
je le sais...

(extrait de : Cauchemar de chlorophylle)

dimanche 8 août 2010

La presse à Madagascar

Après l'introduction de l'imprimerie à Madagascar en 1862 dans les bagages de missionnaires britanniques, le premier journal voit le jour en 1866. Il est bien entendu en langue malgache. C'est d'ailleurs à la même époque que l'orthographe malgache va être fixée.
De nombreux titres vont exister durant la période coloniale (1896-1960), tant en français qu' en malgache.
Aujourd'hui la presse malgache est libre, après avoir connu 15 ans de censure entre 1975 et 1989. Sa vitalité est frappante car on compte une dizaine de quotidiens, dont une grosse moitié est publiée entièrement ou partiellement en français. Cependant les tirages sont très faibles (entre 4 000 et 65 000 exemplaires) et la presse est peu distribuée en dehors de la capitale. Le lectorat est très réduit car une part importante de la population est aujourd'hui encore analphabète et peu de gens disposent d'un budget leur permettant d'acheter un journal (prix environ entre 0,10 et 0,20 €). Pourtant un intérêt existe, vu le nombre de personnes rassemblées chaque matin devant les étals de journaux.
Le second problème de la presse malgache est l'absence d'une véritable école de journalisme. 90 % des journalistes se sont formés sur le tas et ce manque de professionnalisme nuit à la qualité des articles (manque de recul et d'analyse approfondie). A cela s'ajoutent d'autres difficultés : des moyens matériels insuffisants qui ne permettent pas un véritable travail d'investigation, et des rémunérations faibles.

Les titres phares de la presse en langue française sont présents sur le net. En voici la liste :
- L'Express de Madagascar
- Les Nouvelles
- Midi Madagasikara
- La Vérité
- La Gazette de la Grande Ile
- Madagascar Tribune
Ces sites sont complétés par 2 portails d'information en ligne : Madagate et Moov

jeudi 1 juillet 2010

Les CLAC, Centres de lecture et d'Animation Culturelle

Les CLAC sont une initiative de l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) qui remonte à 1986 et touche aujourd'hui 225 pays. Il s'agit d'accompagner les états demandeurs pour la mise en place d'espaces de culture et de convivialité.
Le cadre est le suivant : l'Etat prévoit une ligne budgétaire et rémunère le personnel d'encadrement, le commune bénéficiaire met le bâtiment à disposition, l'OIF prend en charge la dotation en livres et équipements, forme les cadres nationaux, assure le suivi du bon fonctionnement et du renouvellement du matériel et contribue au fonctionnement.
L'équipement type est de 2500 livres, des journaux et des revues, des jeux de société, des outils didactiques, du matériel audiovisuel.
22 CLAC ont été créés à Madagascar, répartis dans 13 régions. Ils touchent un public jeune puisque celui-ci représente 75 à 80 % du lectorat. C'est le CEMDLAC (Centre malgache pour le développement de la lecture publique et de l'animation culturelle), une direction à gestion autonome du Ministère de la Culture et du Patrimoine, qui coordonne ces structures, met à leur disposition les fonds documentaires et assure la formation des animateurs.
Ce centre a mis en place dans ses locaux à Tananarive une petite bibliothèque, vitrine des CLAC, qui comprend 3000 ouvrages qui est ouverte au public, ainsi qu'une bibliothèque virtuelle, avec le soutien financier de la Principauté de Monaco.


mercredi 30 juin 2010

Le réseau des CLEF

Encore un sigle : les CLEF, Centres Locaux d'Echanges Francophones, qui ont été créés dans le cadre d'un programme de coopération franco-malgache "Appui au bilinguisme à Madagascar- ABM" pour offrir aux habitants de 100 communes rurales des ressources documentaires en français et en malgache ainsi que des activités de pratique attractive des langues. Il s'agit de faire de ces structures des lieux de francophonie vivante.
Les CLEF touchent environ 100.000 personnes à travers le pays

lundi 28 juin 2010

Les 21 CLIC

CLIC : un sigle qui, développé, se traduit par : Centre de lecture, d'Information et de Culture. Créés entre 2003 et 2006 par l'Association Trait d'Union - Madagascar en partenariat avec le Ministère malgache de l'Education Nationale, la Fondation Hachette et l'Ambassade de France, les CLIC sont répartis sur tout le territoire, dans des villages de brousse.

Ils sont gérés par des animateurs formés qui sont rémunérés par le Ministère de l'Education. Quant au le local de bibliothèque il est fourni et entretenu par la commune.
Depuis 2007 chaque CLIC est rattaché à l'Alliance Française la plus proche, ce qui leur permet de développer toute une série d'animations en direction du public.
Trait d'Union collecte chaque année environ 30 000 livres neufs auprès des éditeurs français, les envoie à Madagascar où ils sont répartis entre les différents CLIC. Cet apport régulier permet de compléter et de renouveler le fonds.
Ces lieux de lecture et de culture enregistrent chaque année 200 000 visiteurs, majoritairement des enfants, soit en moyenne 1000 par mois et par CLIC. Les classes des écoles leur rendent également visite et utilisent les collections pour les cours, car bien souvent c'est là que se trouve par exemple l'unique dictionnaire de la commune. D'ailleurs l'impact positif de la fréquentation d'un CLIC sur les résultats scolaires des enfants a été remarqué.



dimanche 27 juin 2010

Un poète belge à Madagascar : Ben Arès



Ben Arès est né en 1970 en Belgique. Depuis 2000 il effectue des séjours de plus en plus longs à Madagascar où il a fini par choisir de s'installer. L'Ile Rouge est intimement présente dans son écriture, non seulement à travers les images qu'elle véhicule mais aussi grâce à un certain métissage linguistique.
Ben Arès est responsable d'une revue de littérature Langue Vive qui publie des textes d'auteurs francophones. Il a participé également à des festivals de poésie en France, en Roumanie et au Québec.
A Tulear où il réside il propose des lectures de poésie ou de littératures diverses ainsi que des ateliers d'écriture dans les écoles.
Ben Arès a été lauréat d'une bourse d'écriture en 2008 pour l'écriture d'un roman Tromba, travail toujours en cours.
Il vient de lancer un petite collection "Le rouge et la trappe" publiée à Tananarive pour laquelle il a écrit un petit texte très personnel Naître, adieu.

Bibliographie :
- Au secret des lèvres : poésie. Liège : Tetras-lyre, 2006
- Entre deux eaux : poésie. Avec Colette Decuyer. Bruxelles : Le Coudrier, 2007
- Eau là eau va : poésie. Bordeaux : Editons (0), 2007
- Rien à perdre. Paris : La Différence, 2007
- Ne pas digérer : roman. Paris : La Différence, 2008
- La déferlante : poésie. Bruxelles : Maelström, 2009
- Là où abonde le sel. Liège : Boumboumtralala, 2009
- Coeur à rebours : poésie. Paris : La Différence, 2009
- Sans fil : poésie. Tananarive : Bibliothèque malgache / Denay : L'Arbre à paroles, 2009
- Naître, adieu. Tananarive : Le Rouge et la trappe, 2010






samedi 26 juin 2010

La bibliothèque d'ATD-Quart Monde du quartier d'Antohomadinika

Les bibliothèques de rue ont commencé en 1992 à Tananarive dans le bas quartier d'Antohomadinika avec 3 objectifs : donner aux enfants le goût d'apprendre, aller à la rencontre des familles des quartiers les plus difficiles et des enfants les plus exclus, susciter et soutenir chez les parents des ambitions pour leurs enfants.
Au début des années 2000, les bibliothèques de rues étaient animées par une vingtaine de jeunes bénévoles, quatre après-midi par semaine, dans quatre sous-quartiers, et rassemblaient à chaque fois entre 20 et 100 enfants, sous la responsabilité d'une responsable permanente.
Voyant la passion de leurs enfants pour découvrir la lecture, des parents ont demandé eux aussi à bénéficier d'un prêt de livres : en 2002, il y avait 282 lecteurs adultes réguliers grâce à un colportage de livres.
La décision fut alors prise de construire une vraie bibliothèque, et les travaux commencèrent fin 2002 sur un terrain offert, les travaux étant financés par la Fondation Air France et réalisés par les habitants du quartier.


Baptisée du nom de Joseph Wresinski, le fondateur d'ATD-Quart Monde, la bibliothèque est formellement inaugurée par les autorités à Fokontany III G Hangar le 17 octobre 2003.
Une maman explique à cette occasion : « Cela fait longtemps que le livre est entré dans notre quartier et dans notre vie. Le livre, je le vis et je vois dans ma tête tous les personnages concernés par l’histoire. Les livres font vibrer mon coeur et mon imagination. Le livre, la culture et le recul de la misère sont imbriqués car le livre apporte l’ouverture de l’esprit. Moi, je ne sais pas lire, c’est mon mari et ma fille qui lisent et me racontent. »


Depuis octobre 2003, la bibliothèque fonctionne, animée par deux mamans qui ont reçu une petite formation en gestion de bibliothèque.
La bibliothèque a bénéficié de dons de livres, tant en français qu'en malgache, mais ceux-ci sont encore insuffisants compte tenu des besoins en ouvrages.

vendredi 25 juin 2010

Un auteur à découvrir : Jean-Pierre Haga


Né à Paris en 1961, Jean-Pierre Haga passe son enfance à Toulouse. Il est âgé de 7 ans lorsque ses parents décident de rentrer à Madagascar. Après une vie professionnelle des plus variée, avec pas moins de 30 métiers en 20 ans, il se met à écrire.
Nouvelles, romans et poèmes commencent à remplir ses tiroirs ou plutôt son ordinateur. Il reçoit en 2004 sa première distinction littéraire, le Prix de l'Océan Indien et le Prix du Roman pour son manuscrit "L'oeil du cyclone". Son roman pour la jeunesse "Vert de peur" est édité l'année suivante chez Magnard (France).
Il fait une première apparition sur scène au Bato Fou à St Pierre (La Réunion) lors de la "Clameur des bambous" sous le nom de Hagamena pour chanter ses textes qu'il a mis en musique.
Le concours international de poésie de l'Alliance Française de Lyon prime son poème "La famille" en 2006 et sa chanson "Amours océanes" (mise en musique par Claude Meurisse) gagne le concours international "Bons baisers de Jules Verne" organisé par Accords Productions et la région Basse Normandie en 2007.
Son deuxième roman "Sitarane Blues", également destiné à un public adolescent, est publié chez Orphie en 2008.
"L'oeil du cyclone " qui attendait depuis plusieurs années sort enfin en 2009. Comme "Sitarane Blues", il a pour cadre l'île de La Réunion où Jean-Pierre Haga a vécu quelques années. Roman d'aventure, il est imprégné de l'histoire de cette île et en particulier du passé esclavagiste.
Jean-Pierre Haga écrit pour distraire ses lecteurs avec les histoires qu'il imagine et raconte. Il écrit en français, mais quelques rares textes de chanson sont en malgache.
Il se défend de vouloir délivrer quelque message - et pourtant le regard acerbe qu'il porte sur le monde dans lequel nous vivons est déjà un message.
Personnage haut en couleur, Jean-Pierre Haga vit à Antisrabe où il se consacre à son métier d'écrivain, de poète et d'auteur-compositeur